Gogola (1966) : Le Godzilla Bollywoodien qui a fini en cendres (littéralement)

Un monstre, un fiasco, une légende

Imaginez : Godzilla se prend une dose de curry, traverse l’océan pour attaquer Bombay, et finit en lost media après un incendie. Bienvenue dans Gogola, le seul film de monstres géants indien, réalisé par Balwant Dave – un homme qui a visiblement regardé Gojira en se disant « Moi aussi je peux le faire, mais avec des danses et des dettes ».

Un scénario plus tordu qu’un épisode de Kyunki Saas Bhi Kabhi Bahu Thi

  • Un monstre préhistorique sort de la mer d’Arabie, parce que pourquoi pas ?
  • Des militaires incompétents qui abandonnent parce que « ça dépasse nos compétences territoriales » (oui, vraiment).
  • Un scientifique endetté qui invente un poison miracle, tandis que sa fille devient danseuse de cabaret pour payer les factures.
  • Un méchant nommé Lacchoo (pourquoi pas) qui veut saboter la mission et épouser la fille.

Scène culte : Gogola arrose Bombay comme un jardinier fou, détruisant la Porte de l’Inde, noyant des cinémas et des bibliothèques. La ville n’a jamais été aussi propre.

Effets spéciaux : Le niveau « costume de Halloween fait maison »

  • Gogola est joué par un acteur dans un costume en latex (comme Spectreman), rampant dans des maquettes de ville comme un chaton dans un bac à sable.
  • Les miniatures ont l’air d’être faites avec des boîtes d’allumettes et de la colle bon marché. (comme Spectreman)
  • La bataille finale ? Une seringue géante injecte un virus au monstre, qui s’écroule comme un samosa trop cuit.

Pourquoi ce film est un trésor national (malgré lui) ?

  • Le seul kaiju indien de l’histoire, perdu dans un incendie en 2003 (la vraie tragédie, c’est qu’on ne verra jamais ce chaos en HD).
  • Un mélange improbable de Godzilla, de mélo familial et de numéros de cabaret.
  • Une BO survivante – probablement le seul élément qui méritait de rester.

Verdict

Si Godzilla était une métaphore nucléaire, Gogola est une métaphore… d’un réalisateur qui a clairement abusé du bhang. 0/10 pour la cohérence, 10/10 pour l’audace.

Où le voir ? Nulle part. Mais on peut toujours rêver qu’une copie moisisse dans le grenier d’un cinéphile mumbaïkarte.

Remerciements : https://www.facebook.com/filmheritagefoundation

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